Pourquoi vous tombez sur des hommes ‘papas’ (et comment en sortir)
Vous êtes brillante, indépendante, ultra-compétente dans votre vie professionnelle… et pourtant, dans votre vie amoureuse, vous tombez systématiquement sur des hommes stables, rassurants, déjà pères – des figures qui vous font vous sentir protégée, comme une enfant chérie. Sauf que ce schéma, loin de vous apaiser, vous étouffe à petit feu.
Vous reconnaissez-vous ? Si oui, sachez que vous n’êtes pas seule. Ce mécanisme est bien plus profond qu’une simple « préférence » : c’est une stratégie inconsciente pour combler un manque d’enfance. Et surtout, il existe une issue.
Dans ma conférence sur ce sujet, j’explique en détail comment ce pattern se met en place. Ici, je vous propose d’aller plus loin : comprendre pourquoi ce choix vous dessert, et surtout, comment retrouver votre spontanéité amoureuse sans dépendre d’un « sauveur ».
Le piège du « papa amoureux » : quand l’amour devient une régression
Vous croyez choisir un partenaire, mais en réalité, vous cherchez un père de substitution.
- Il est fort, stable, rassurant → Vous vous sentez en sécurité, comme une enfant dans les bras de son papa.
- Il prend les décisions, il « assure » → Vous pouvez enfin lâcher prise… mais à quel prix ?
- Il a déjà des enfants → Inconsciemment, cela valide son rôle de « protecteur ».
Problème : En déléguant votre sécurité à l’autre, vous perdez peu à peu votre autonomie. Vous glissez dans un rôle de petite fille fragile, tandis que lui endosse celui du parent responsable. Jusqu’au jour où le déséquilibre devient insupportable : – Vous étouffe dans cette dynamique inégale. – Il domine (sans toujours s’en rendre compte). – La relation se transforme en cage dorée.
« Je me suis rendu compte que je ne choisissais pas un amoureux, mais un père. Et que, sans le vouloir, je rejouais mon enfance : celle où je devais être sage pour être aimée. »
D’où vient ce besoin de protection ? La blessure de l’enfant sérieux
Si vous êtes attirée par des hommes « papas », c’est souvent parce que, enfant, vous avez dû grandir trop vite.
- Vos parents étaient absents (physiquement ou émotionnellement) ?
- Vous avez dû être parfaite, sérieuse, irréprochable pour obtenir leur attention ?
- On vous a peu laissé l’espace pour jouer, rêver, être spontanée ?
Résultat : Aujourd’hui, vous ne vous autorisez à lâcher prise que dans l’amour, comme si le couple était le seul endroit où votre enfant intérieur pouvait enfin exister.
Mais attention : cette spontanéité est faussée. Elle ne s’exprime que dans la dépendance, jamais dans la liberté.
3 étapes pour retrouver votre légèreté sans attendre un homme
La solution ? Devenir votre propre figure rassurante. Voici comment faire :
1. Désamorcer le contrôle : votre rigidité est une armure
Votre besoin de tout maîtriser (réputation, performance, image) est une protection contre l’abandon. Pour être spontanée, vous devez d’abord : ✅ Détendre votre système nerveux (méditation, respiration, mouvement libre). ✅ Accepter que tout ne soit pas « parfait » – la vraie légèreté naît quand on se sent en sécurité, pas en performance.
2. Réveiller votre enfant intérieur hors du couple
La spontanéité ne se décrète pas, elle se réapprend. Essayez : – La danse libre (sans chorégraphie, juste pour le plaisir). – La peinture ou le dessin « inutile » (sans but, sans jugement). – Les improvisations (théâtre, écriture automatique, jeux d’enfants). – Les « rendez-vous avec l’inutile » (1x/semaine : faites quelque chose de totalement futile, mais qui vous fait du bien).
« La première fois que j’ai peint avec les doigts comme une enfant, j’ai pleuré. Pas de tristesse, mais de soulagement : je venais de me réautoriser à exister sans ‘bien faire’. »
3. Choisir des partenaires en tant qu’adulte, pas en tant qu’enfant
Un couple épanouissant, c’est un espace de jeu à deux, pas une scène où l’un porte et l’autre se laisse porter.
🔹 Posez-vous ces questions avant de vous engager : – Est-ce que je l’aime pour qui il est, ou pour la sécurité qu’il m’offre ? – Est-ce que je me sens libre avec lui, ou enfant ? – Est-ce que notre relation est équilibrée, ou est-ce que je délègue mon bien-être à lui ?
« Devenez comme des enfants » : la spontanéité comme acte de résistance
Jésus disait : « Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » Mais attention, il ne s’agit pas de régresser, mais de rééquilibrer :
| L’adulte contrôlant | L’enfant libre |
|---|---|
| Méfiance, anticipation | Confiance naturelle |
| Peur du jugement | Curiosité sans filtre |
| Obsession du futur | Présence à l’instant |
| Masques sociaux | Authenticité |
Exemples concrets pour cultiver cette légèreté : – Chanter sous la douche (même faux). – Sauter dans les flaques (oui, même à 40 ans). – Écrire ou dessiner sans but. – Rire sans raison.
Ces petits actes, en apparence anodins, rechargent votre élan vital. Ils vous rappellent que la joie ne dépend pas d’un homme, mais de votre capacité à vous autoriser à vivre pleinement.
Et si le vrai amour commençait par vous ?
Votre attirance pour les hommes « papas » n’est pas un hasard : c’est une blessure qui cherche à être guérie. Mais la solution n’est pas de trouver le bon partenaire, c’est de devenir votre propre refuge.
- Arrêtez de chercher un sauveur → Devenez votre propre sécurité.
- Arrêtez de jouer la petite fille → Réapprenez à jouer en tant qu’adulte.
- Arrêtez de contrôler → Laissez-vous surprendre par la vie.
La spontanéité n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Elle est ce qui vous permettra, enfin, de choisir l’amour par désir, et non par besoin.
« Redevenir enfant, ce n’est pas renoncer à être adulte. C’est enfin autoriser l’adulte en soi à jouer. »
🎤 Pour aller plus loin : ma conférence sur le sujet
Vous voulez creuser ce mécanisme et découvrir des outils concrets pour briser ce cycle ? Regardez ma vidéo dédiée ici – je vous y explique comment identifier vos schémas et passer à l’action.
Et vous, quel est votre « rendez-vous avec l’inutile » cette semaine ? Partagez-le en commentaire, je serais ravie de vous lire ! 💬 « `