“Sur le papier, c’est une rupture comme une autre, sauf que l’on part de beaucoup plus loin, notamment parce que la personne n’a jamais eu l’occasion d’expérimenter autre chose que les fonctions qui la définissaient”, élabore Véronique Kohn, psychologue spécialiste des relations amoureuses.

D’ailleurs, quand elle se présente, Michèle parle de sa maternité et de son mariage passé. Elle a été “la femme de” et “la mère de”. Depuis six ans, elle est “juste Michèle”, et a beaucoup de mal avec cette nouvelle étiquette. 

“Dans ce cas, la personne s’est perdue et ne se connaît pas. Elle s’est donnée des missions et y a fait reposer son bonheur et sa valeur. C’est donc normal que la perspective d’une nouvelle vie soit effrayante, parce que l’on n’a plus de repère”, explicite l’experte.