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C’est le printemps, je n’ai pas envie de m’enterrer prise par la morosité ambiante.
La notion de vivre en équilibre est importante, j’observe que je vais bien si j’ai un temps pour être en solo et en profiter pour faire ce que j’aime, et surtout de ne partager ce temps avec personne.
J’apprends à développer l’amant intérieur et c’est si précieux de ne pas tout partager, parce que par exemple, manger un super repas que je me prépare comme une reine, seule en silence, ça a plus de goût au final que de « piapiater » avec qui que ce soit, même un prince charmant « pipiaterait » trop déjà.
Je prends un temps pour partager avec les amis, je les utilise parfois comme des doudous pour dormir, un temps pour travailler, un temps pour être à deux en amoureux, un temps pour la famille, un temps pour les tâches contraignantes; bref un temps pour que tout se tienne en équilibre !
Surtout que j’entends un nombre incalculable de patients qui souffrent de sur-investissement d’un partenaire de coeur et qui surtout attendent beaucoup trop de ce compagnon de route. Et donc, frustrations, impuissance, résignation, envahissement de l’attention.
Le déséquilibre est vite au rendez-vous surtout quand je mise trop sur la sphère amoureuse, je note vite de la souffrance liées aux limites inhérentes à chaque être humain, et ce même quand j’en ai plusieurs. Ce modèle du couple romantique qui prétend à l’épanouissent du Moi, c’est vraiment là l’écueil pour moi de toutes ces errances.
Je propose un nouveau slogan : la nuance, croire à l’amour sans y croire vraiment, tout en le vivant à fond si c’est là. Et si ce n’est pas là, et bien il y a tellement à faire qui intéresse, voir ne rien faire juste pour goûter le précieux de la détente.
Donc, je disais qu’avec le printemps, il y a la luminosité, et donc, j’ai plus envie de m’amuser, et je ne dois pas être la seule vu le contexte.
Au final je vous partage le fait que je vais bien mieux maintenant qu’avant l’épreuve de santé que j’ai traversé l’an passé, parce que je ne fais guère de compromis dès que je sens que mon Enfant libre n’a pas de plaisir. Du coup, je ne le sentais plus de venir à Paris dans ce contexte perturbé même si j’adore vraiment animer mes ateliers en week-end, j’ai annulé, je les propose en zoom, en attendant que l’horizon de la crise s’ouvre un peu.
Quelles propositions créatives auriez-vous à me faire part si tant est que vous soyez dans la même humeur que moi?
C’est le printemps ! j’ai une envie printanière de ramener plus de ludique dans ma vie.
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