Comment maintenir le désir sexuel

Relancer le désir dans le couple : une invitation à revenir à soi

Le désir ne meurt pas… il se déplace

Dans ma conférence “Comment maintenir le désir sexuel dans le couple”, j’ai exploré en profondeur ce qui rend le désir vivant… et ce qui l’éteint.
Mais il y a des choses que je n’ai pas pu développer autant que je l’aurais souhaité : les mécanismes intérieurs plus subtils, les fantasmes inconscients, les fausses croyances autour de la sexualité, ou encore le rôle central de l’authenticité.

Voici donc un prolongement de cette conférence, en mots cette fois, pour continuer à vous accompagner dans cette grande traversée qu’est le couple, quand il s’agit d’intimité, de corps, de vulnérabilité… et d’amour.

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Et si ce n’était pas la fin, mais un passage ?

Quand le désir s’effondre

Pendant longtemps, « réussir sa vie » passait par le fait de « faire coQuand le désir s’essouffle dans le couple, on croit souvent que c’est le début de la fin.


Mais en réalité, ce n’est pas tant que le désir meurt… C’est qu’il se fige, souvent sous le poids des attentes, des tensions non dites, ou d’une image que l’on a construite de soi et de l’autre.


Le désir n’aime pas les automatismes, ni les obligations. Il se nourrit d’écart, de mystère, de jeu.
Or, dans un couple qui dure, ce qui fait lien peut aussi faire enfermement.

Quand on n’ose plus dire ce qui ne nous convient pas, quand on s’habitue à des rôles bien rodés, le corps se retire, se crispe, ou se ferme. Ce n’est pas un caprice, c’est une boussole.

Ce que le mythe de la spontanéité nous cache

L’illusion de la sexualité “naturelle”

On croit souvent que le désir devrait “venir tout seul”, qu’une bonne sexualité est spontanée, fluide, instinctive.
Mais dans la réalité, la sexualité est un apprentissage. Elle s’invente, se construit, se module selon les rencontres, les âges, les blessures.


La norme du “bon amant” ou de la “bonne amante” crée une injonction à bien faire, à performer, à jouir “comme il faut”… et tue l’élan. Dès qu’on cherche à plaire, à correspondre, on sort de la sensation vivante de soi.

Retrouver le désir, c’est donc désapprendre. Se détacher des images toutes faites. Et revenir à une sexualité singulière, parfois maladroite, mais vraie.

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Corps en veille, corps en exil

Ce que notre sexualité révèle de notre rapport à nous-mêmes : Le manque de désir n’est pas toujours un problème “du couple”.
Parfois, c’est un signal : le corps s’est mis en veille. On ne se touche plus, on ne s’écoute plus, on ne respire plus vraiment.
Le quotidien, le stress, les rôles parentaux, ou simplement la fatigue émotionnelle nous éloignent de nos sensations.
Et comment désirer l’autre si l’on est coupé de soi-même ?

Relancer le désir, c’est d’abord réhabiter son corps. Oser sentir, vibrer, se mouvoir. Et laisser l’espace à l’autre pour faire de même.

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Quand le désir cache une demande de guérison

Le fantasme du partenaire réparateur

Bien souvent, ce que nous appelons “désir” est un appel à être aimé, reconnu, réparé. Nous projetons sur l’autre la mission de nous faire sentir vivants, désirables, rassurés.
Mais plus l’enjeu est fort, plus le corps se crispe. Car le sexe devient alors une preuve d’amour, un enjeu affectif, et non un espace de jeu ou de plaisir.

Le couple ne peut pas toujours guérir toutes nos blessures d’enfance. Et le corps, lui, le sait. Il résiste. Il protège. Il dit non à la place de notre conscience.

Reconnaître cela, c’est déjà sortir du piège. Et retrouver la possibilité d’un élan libre.

Oser dire non… pour un jour pouvoir dire oui

Et si on arrêtait de se forcer ?

Une sexualité épanouie ne se décrète pas.
Elle naît de la liberté d’écouter ses rythmes. De dire non, parfois. D’attendre. De nommer ce qui bloque, ce qui dérange, ce qui fait peur.
Dire non, ce n’est pas refuser l’autre : c’est se choisir d’abord, pour ne pas trahir son corps.
C’est cela qui permet un jour de dire un vrai oui. Un oui vibrant, plein, habité.

C’est dans cette sincérité que le désir peut renaître.
Non pas comme au début, mais avec une profondeur nouvelle : celle de deux personnes qui osent être elles-mêmes. maladroite, mais vraie.

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Conclusion

Cet article n’a pas vocation à “résoudre” la question du désir dans le couple.
Mais il peut ouvrir des pistes, bousculer des idées reçues, et peut-être vous rapprocher de vous-mêmes.

Je vous invite à aller plus loin avec la conférence complète, disponible ci-dessous

https://youtu.be/2eHn8SpiWk4
Voir la conférence complète