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C’est à peine le printemps, les oiseaux recommencent à chanter, je mène une vie amoureuse que certains pourraient juger mouvementée, avec un turn-over d’amoureux, des nouveaux, des anciens qui restent en lien, ceux qui s’éloignent, ceux que j’éloigne, les ex qui redeviennent des présents, bref, j’explore toujours et encore cette relation intime à l’autre, passionnée peut-être plus par ma facette d’enseignante, celle qui aime comprendre le fonctionnement de la relation plus que la relation elle-même.
Comme je dis souvent toute rencontre est à vivre et elles ne sont pas toutes faites pour durer, ou encore la vie n’est pas un problème à résoudre mais un chemin à expérimenter, donc vive les expériences que je m’octroie en ces temps moroses.
Et mes expériences suivent les thèmes de mes conférences !.
En même temps, je suis la plupart du temps seule, et l’esprit de solitude comme en parle très bien Jacqueline Kelen me ramène au centre, et c’est indispensable pour cette vie de semi-célibat que je m’offre.
N’importe comment en couple ou en célibat, il manque toujours quelque chose, je peux toujours mettre mon attention sur ce qui me manque, sur mes peurs de finir malade, seule ou je ne sais encore quel autre délire de mon imaginaire.
L’insécurité est omniprésente, à tout moment tout peut basculer, et c’est le « jusqu’ici tout va bien » qui reste le plus opérationnel. Revenir au réel avec ce qui se présente à moi chaque jour, tenter de poser un regard joyeux dans un quotidien assez routinier qui me va bien.
Faire de la bonne cuisine dès 7h, puis sport tous les matins, puis patients, les amis quand il y en a voilà ce qui construit mes journées, rien de bien spécial mais je vis chaque instant comme si j’allais mourir demain, probablement le fait d’avoir traverser cette épreuve de douleurs intenses l’an passé.
